Difficultés pour les séjours scolaires

L’Union Nationale des Associations de Tourisme en Provence-Alpes-Côte d’Azur et la Fédération des Centres de Vacances du Champsaur-Valgaudmar se mobilisent en temps que porte-parole des centres de vacances qui subissent de plein fouet de nombreuses annulations de séjours scolaires.
Les conséquences sont lourdes pour le secteur avec une perte de 3 millions de chiffres d’affaires ainsi que l’annulation de plus de 200 séjours, essentiellement en milieu montagnard, soit 51 690 nuitées pour les mois de janvier et février 2022.

Si en début d’automne, la reprise de l’activité des séjours scolaires s’annonçait favorable, le contexte de la cinquième vague épidémique met à mal nos centres de vacances pour la troisième fois consécutive.
En ce début d’année, certaines structures des Alpes du Sud, sur le point de recevoir des groupes, voient leurs réservations s’annuler avec une perte sèche qui plombe leur trésorerie déjà très fragilisée.
L’incertitude de la situation se traduit également par une amorce grandissante de résiliations du nombre de séjours pour le printemps 2022, séjours difficilement remplaçables compte tenu des délais administratifs pour les organiser.
Les demandes de reports formulées par l’Education Nationale et relayées par certaines DASEN, les nombreux cas de COVID survenant dans les écoles avant le départ ainsi que les craintes liées à leur gestion potentielle lors d’un séjour sont à l’origine de ces annulations.
Viennent s’y ajouter les contraintes associées à l’obtention d’un pass sanitaire nécessaire pour l’utilisation des remontées mécaniques qui représentent un sérieux défi logistique.
Par ricochet, cette baisse d’activité pénalise tout l’écosystème qui dépend des structures d’accueil pour fonctionner hors vacances scolaires : moniteurs sportifs, prestataires d’activités, fournisseurs et producteurs locaux, transporteurs…
Face à cette situation qui impacte notre filière de façon considérable, l’UNAT et la Fédération des Centres de Vacances du Champsaur-Valgaudmar s’inquiètent pour l’avenir des structures qui constituent un maillon essentiel de l’économie locale et donnent à nos jeunes une occasion unique de découvrir la montagne et les sports d’hiver. 

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